• "El mundo es un gran teatro, y los hombres y mujeres son actores. Todos hacen sus entradas y sus mutis y diversos papeles en su vida. Los actos, siete edades. Primero, la criatura, hipando y vomitando en brazos de su ama. Después, el chiquillo quejumbroso que, a desgano, con cartera y radiante cara matinal, cual caracol se arrastra hacia la escuela. Después, el amante, suspirando como un horno y componiendo baladas dolientes a la ceja de su amada. Y el soldado, con bigotes de felino y pasmosos juramentos, celoso de su honra, vehemente y peleón, buscando la burbuja de la fama hasta en la boca del cañón. Y el juez, que, con su oronda panza llena de capones, ojos graves y barba recortada, sabios aforismos y citas consabidas, hace su papel. La sexta edad nos trae al viejo enflaquecido en zapatillas, lentes en las napias y bolsa al costado; con calzas juveniles bien guardadas, anchísimas para tan huesudas zancas; y su gran voz varonil, que vuelve a sonar aniñada, le pita y silba al hablar. La escena final de tan singular y variada historia es la segunda niñez y el olvido total, sin dientes, sin ojos, sin gusto, sin nada."

    Shakespeare


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  • L'homme devrait mettre autant d'ardeur à simplifier sa vie qu'il en met à la compliquer. Bergson

    L'homme souffre si profondément qu'il a du inventer le rire. Nietzsche


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  • HAMLET. - Etre, ou ne pas être, c'est là la question. Y a-t-il plus de noblesse d'âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s'armer contre une mer de douleurs et à l'arrêter par une révolte ? Mourir... dormir, rien de plus ;... et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du coeur et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair : c'est là un dénouement qu'on doit souhaiter avec ferveur. Mourir... dormir, dormir ! Peut-être rêver ! Oui, là est l'embarras. Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort, quand nous sommes débarrassés de l'étreinte de cette vie ? Voilà qui doit nous arrêter. C'est cette réflexion-là qui nous vaut la calamité d'une si longue existence. Qui, en effet, voudrait supporter les flagellations, et les dédains du monde, l'injure de l'oppresseur, l'humiliation de la pauvreté, les angoisses de l'amour méprisé, les lenteurs de la loi, l'insolence du pouvoir, et les rebuffades que le mérite résigné reçoit d'hommes indignes, s'il pouvait en être quitte avec un simple poinçon ?. Qui voudrait porter ces fardeaux, grogner et suer sous une vie accablante, si la crainte de quelque chose après la mort, de cette région inexplorée, d'où nul voyageur ne revient, ne troublait la volonté, et ne nous faisait supporter les maux que nous avons par peur de nous lancer dans ceux que nous ne connaissons pas ?. Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches ; ainsi les couleurs natives de la résolution blêmissent sous les pâles reflets de la pensée ; ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes se détournent de leur cours, à cette idée, et perdent le nom d'action...

    Shakespeare, Hamlet


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  • En la edad sombría

    somos los hombres al borde del abismo

    somos los hombres de la edad sombría

    somos los hombres al borde del abismo

    donde siempre hemos estado y estaremos

    y no es abismo sino pantano espeso

    somos los hombres de la edad sombría

    más cerca del fin y lejos del principio

    y no es abismo sino pantano espeso

    donde siempre hemos estado y estaremos

    hundiémdonos cada vez más hondo

     en la densa manigua de la edad sombría.

    Nicolás Suescun


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  • Chaque époque découvre un aspect de la condition humaine, à chaque époque l'homme se choisit en face d'autrui, de l'amour, de la mort, du monde. Sartre, Situations II.

    De même que tout est mortel dans la nature, de même toute nature atteinte d'amour est mortellement atteinte de folie. Shakespeare, Comme il vous plaira.

    Il y a un temps pour tout, un temps de pleurer, un temps de rire, un temps à se lamenter et un temps de danser. L'Ecclésiaste.


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