• Vanités des vanités - Photo de Daniel Gomez

    Voici ce que dit le Maître, fils de David, roi à Jérusalem : Vanité des vanités, dit le Maître, oui, vanité des vanités, tout est dérisoire. Quel avantage l’homme retire–t–il de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? Une génération s’en va, une autre vient, et la terre est toujours là. Le soleil se lève, le soleil se couche, et il se hâte vers l’endroit d’où il devra de nouveau se lever. Le vent souffle vers le sud, puis tourne vers le nord, il tourne, et tourne encore, et reprend les mêmes circuits. Tous les fleuves vont se jeter dans la mer, mais la mer n’est pas remplie. Les fleuves ne cessent de couler toujours vers le même endroit en suivant leur cours. Tout est en travail, plus qu’on ne peut le dire. L’oeil n’est jamais rassasié de voir. L’oreille n’est jamais remplie de ce qu’elle entend. Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera : il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Si l’on dit : « Tenez !Voilà quelque chose de nouveau », en fait, cela a déjà existé dans les temps qui nous ont précédés depuis longtemps. Seulement, on ne se souvient plus de ce qui s’est passé autrefois, et il en sera de même pour ce qui se produira dans l’avenir : ceux qui viendront après nous n’en auront aucun souvenir.

    L'ecclésiaste


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